Fête de la randonnée Paca

Moment historique. Pour la première fois, un comité régional de la Fédération Française de la Randonnée a ouvert un parcours naturiste lors de sa fête de la randonnée, une grande manifestation populaire. C’était en PACA (Provence, Alpes, Côte d’Azur) dans les collines de la montagne de Brignolle, près d’Aix en Provence.
Le lieu de rendez vous était dans le parc du domaine de la Tour d’Arbois, domaine du département des Bouches du Rhône. Un millier de participants y était attendu. Vu les conditions climatiques: froid et humidité , il y a peut être eu quelques défections, mais le parking bien rempli et la noria de car venant des quatre coins de la région ont prouvé que les randonneurs ne craignent pas les éléments.

Et les randonneurs naturistes? Ils étaient trente neuf, y compris deux enfants, dont huit femmes. Départ emmitouflés dans les parkas ou ponchos, mais assez vite, les plus téméraires se sont mis nus, malgré une petite pluie fine intermittente. Ensuite, au gré des arrêts, d’autres les ont rejoins. Après la traversée, habillée, si l’on peut dire, d’un short ou paréos vaguement enfilé, du village de La Mérindolle, le parcours s’engageait dans la colline. Là, finalement, tout le monde ou presque s’est retrouvé nu. Après le passage sous le viaduc du TGV, la grimpette sur la piste dans la garrigue a bien réchauffé les corps. Chemin faisant, les discussions allaient bon train. Les adhérents de l’Association Naturiste Phocéenne de Marseille se mêlant aux membres des Randonneurs Nus de Provence de la région de Nice. On est venu aussi de Sisteron, Montpellier, Béziers et Grenoble. C’était l’occasion de mettre un visage sur un nom ou pseudo connu par internet.
Un cabanon de chasseurs offrait un abri pour le repas de midi, mais l’immobilité a ramené fraîcheur et couches de vêtements. Le retour sur la lande du plateau, puis à travers une forêt de chênes et de pins a été celui d’une troupe bigarrée mêlant nudité et semi-nudité, ponchos et parapluies, entrain et un peu de fatigue.
Malgré les conditions climatique, ce fut une belle randonnue de près de 14 kilomètres, qui a certes ravis les participants, mais qui a aussi démontré aux autres randonneurs -textiles- que la rando naturiste avait bien toute sa place dans le monde de la randonnée pédestre. Un grand merci à Jean Paul Guido, a l’origine de cette initiative.


Historic moment. For the first time, a regional committee of the Fédération Française de la Randonnée opened a naturist trail during its « fête de la randonnée », a large popular event. It was in PACA (Provence, Alpes, Côte d’Azur) in the hills of the Brignolle mountain, near Aix en Provence.
The meeting place was in the park of the Tour d’Arbois domain, a domain of the Bouches du Rhône department. A thousand participants were expected. Considering the weather conditions: cold and humidity, there may have been some defections, but the well-filled parking lot and the noria of buses coming from all over the region proved that hikers are not afraid of the elements.
What about naturist hikers? There were thirty-nine of them, including two children, eight of whom were women. They left bundled up in parkas or ponchos, but soon enough, the most daring of them got naked, in spite of an intermittent light rain. Then, as the stops went by, others joined them. After the crossing, dressed, so to speak, in shorts or pareos vaguely put on, of the village of La Mérindolle, the route went into the hill. There, in the end, almost everyone found themselves naked. After passing under the TGV viaduct, the climb on the track in the garrigue warmed up the bodies well. Along the way, discussions were going well. Members of the Association Naturiste Phocéenne de Marseille mingled with members of the Randonneurs Nus de Provence from the Nice area. We also came from Sisteron, Montpellier, Béziers and Grenoble. It was an opportunity to put a face on a name or nickname known by internet.
A hunters’ hut offered shelter for lunch, but the immobility brought back freshness and layers of clothes. The return on the moor of the plateau, then through a forest of oaks and pines was that of a colourful troop mixing nudity and semi-nudity, ponchos and umbrellas, enthusiasm and a little tiredness.
In spite of the climatic conditions, it was a beautiful hike of almost 14 kilometres, which certainly delighted the participants, but which also demonstrated to the other hikers – clothed – that the naturist hike had indeed all its place in the world of hiking. A big thank you to Jean Paul Guido, the initiator of this initiative.

Calanques de Cassis

Rendez-vous raté avec les calanques.
Je me suis inscrit à Marseille – Cassis, une course à pieds mythique de vingt kilomètres avec les trois cent et quelques mètres de dénivelé du passage au col de la Gineste. La course se déroulant le dimanche 28 octobre, je me suis programmé quelques jours de séjour à Cassis, à l’entrée des calanques. Las, la météo n’a pas été vraiment au rendez-vous.
A mon arrivée le vendredi, un déluge de pluie m’a accueilli. Les rues de la ville inondées et l’eau du port d’une couleur marron inhabituelle. Dans la nuit de vendredi à samedi, la pluie a laissé la place au vent. Un mistral violent qui a dégagé le ciel. Samedi, le soleil inondait le paysage, le blanc des rochers, le bleu ou le vert de la mer, mais le vent toujours présent était bien sensible. Malgré tout, en short et tee shirt, j’ai suivi ce début de chemin des calanques par Port Miou, Port Pin et la direction d’En Vau. Mais en week end il y a du monde sur ce chemin très classique. Alors pas de randonnue, mais j’ai réussi à m’isoler pour une bonne heure et demi de bain de soleil, à l’abri du vent, d’abord sur la pointe d’En Vau puis sur les dalles de rocher de la pointe de Cacau.
Dimanche, la course a commencé par une longue attente glaciale près du stade vélodrome, mais dés le départ donné, s’est ensuite déroulé de façon parfaite pour moi. Je me suis senti à l’aise tout au long du parcours et ai effectué un meilleur chrono que prévu.
Le lundi, sur les conseils de Bruno, j’avais prévu une randonnue vers le mont Puget, mais vue la température toujours très froide, j’ai laissé tomber et repris la route pour Grenoble…et la neige!


Missed rendezvous with the creeks.
I signed up for Marseille – Cassis, a mythical twenty-kilometre foot race with the three hundred or so metres of difference in altitude of the passage at the Col de la Gineste. The race takes place on Sunday, October 28th, and I planned to spend a few days in Cassis, at the entrance to the calanques. Unfortunately, the weather was not really good.
When I arrived on Friday, a deluge of rain greeted me. The streets of the city were flooded and the water in the port was an unusual brown color. During the night from Friday to Saturday, the rain gave way to the wind. A violent mistral wind that cleared the sky. On Saturday, the sun flooded the landscape, the white of the rocks, the blue or green of the sea, but the ever-present wind was very noticeable. Despite everything, in shorts and tee shirt, I followed this beginning of the path of the calanques by Port Miou, Port Pin and the direction of En Vau. But during the week end there are people on this very classic path. So no naked hiking, but I managed to isolate myself for a good hour and a half of sunbathing, sheltered from the wind, first on the pointe d’En Vau and then on the rock slabs of the pointe de Cacau.
On Sunday, the race started with a long icy wait near the velodrome stadium, but as soon as the start was given, it went perfectly for me. I felt comfortable all along the course and set a better time than expected.
On Monday, on Bruno’s advice, I had planned a naked hike to Mount Puget, but due to the still very cold temperature, I gave up and headed back to Grenoble…and the snow!

Salins de Giraud

En camping sur la plage de Piémanson des Salins de Giraud. On s’est installé pour deux jours à l’extrémité de la plage textile. On est entouré de quelques caravanes installées à demeure pour l’été et d’autres tentes.
Levé très tôt, je pars courir et marcher le long du rivage juste au lever du soleil. A cet heure là, je suis tranquille et peux me mettre nu dès qu’un peu éloigné des campements. Je ne verrai personne à part deux plongeurs occupés à pêcher à quelque distance de la plage. Je suis la lisère de l’eau et du sable, passe des enrochements de gros blocs rocheux et continue sur une digue entre mer et marais salant. Demi tour et retour pour retrouver la tente et me recoucher!


Camping on the beach of Piémanson at Salins de Giraud. We settled for two days at the end of the textile beach. We are surrounded by a few caravans permanently installed for the summer and other tents.
I get up very early and go for a run and a walk along the shore just at sunrise. At this time of the day, I am quiet and can get naked as soon as I am a little far from the campsites. I won’t see anyone but two divers busy fishing some distance from the beach. I follow the edge of the water and sand, pass some large boulders and continue on a dike between sea and salt marsh. I turn around and go back to find the tent and go back to bed!