Lac d’Aiguebelette

Jour de semaine au lac d’Aiguebelette. Je mets à l’eau vers 10 heures du matin, il n’y a pas trop de monde, seulement deux paddle qui se préparent à coté de moi. Je m’éloigne de quelques mètres et enlève mon maillot de bain avant de mettre la jupe du kayak. Je n’ai plus que mon gilet de sauvetage, mon chapeau et les gants. Je traverse le lac pour aller voir si les nénuphars sont en fleurs. Ils le sont ! Au cours de ma dernière navigation ici, fin mai, ils n’étaient pas encore fleuris. Je ne voulais pas rater ce spectacle. Je me dirige vers l’île, mais la plage est occupée. Je continue vers le ruisseau du Thiez. Là aussi des nénuphars en fleurs. Retour sur le lac. J’ai envie de me poser et cherche un coin isolé. J’en trouve un. Il y a deux paddle d’un coté, un couple en kayak de l’autre, mais la configuration des lieux fait que l’on ne se voit pas ! Je débarque et m’installe pour le casse croûte. Je repars, mais je n’ai guère envie de rentrer tout de suite. Je me pose encore une fois ; dans les blocs rocheux, à l’ombre de la végétation. J’en profite pour me baigner, être dans l’eau et pas seulement sur l’eau !


Weekday at Lake Aiguebelette. I put the kayak in the water around 10 am, there are not too many people, only two paddles that are getting ready next to me. I move a few meters away and take off my swimsuit before putting on the kayak skirt. I have only my life jacket, my hat and the gloves. I cross the lake to see if the water lilies are in bloom. They are! During my last navigation here, at the end of May, they were not yet in bloom. I didn’t want to miss this show. I head for the island, but the beach is occupied. I continued towards the Thiez stream. There also water lilies in flowers. Back on the lake. I want to settle down and look for an isolated corner. I find one. There are two paddles on one side, a couple in kayak on the other, but the configuration of the place makes that we do not see each other! I disembarked and settled down for the snack. I leave, but I don’t want to go back immediately. I settle down again; in the rocky blocks, in the shade of the vegetation. I take the opportunity to swim, to be in the water and not only on the water!

Pyrénées Orientales

Séjour dans les Pyrénées Orientales organisé par Bruno et l’association RSVNat (Rassemblements, Séjours et Voyages Naturistes). Nous sommes huit, sept hommes et une femme venant des Alpes, Grenoble et Chartreuse, de Provence, de la région parisienne, de Belgique et de Suisse. Notre camp de base et le camping du Ptit Bonheur à Escaro. Camping textile avec une partie naturiste, mais en cette saison il est pratiquement vide et nous occupons naturistement deux chalets dans la partie textile. Situé au fond d’un vallon sous la couverture de nombreux arbres hauts, c’est sans doute un endroit appréciable en été lors des épisodes caniculaires, mais fin septembre, la couverture arborée empêche le soleil de réchauffer l’atmosphère et les soirées sont particulièrement fraîches et humides.

Rando au pic de Tres Estelles. Départ du coll de Mentet. Le parking est rempli, mais heureusement la plupart des randonneurs doivent être partis de l’autre coté en direction du refuge de Marailles et du Canigou. En fait nous serons seuls et nus durant toute la montée jusqu’à ce pic débonnaire à 2099 m. Le temps de pique niquer, quelques randonneurs arrivent mais sans faire de remarques. Retour par le même chemin dans la même tenue.

Rando sur le chemin des canons à partir de Canaveilles. Chemin historique que fit construire le général Luc Siméon Auguste Dagobert de Fontenille en 1793 pour permettre a ses canons tirés par des bœufs de surprendre l’armée espagnole qui occupait la vallée de la Têt et libérer ainsi les villes d’Olette et Villefranche de Conflent. Cheminement désormais bucolique entre forêts et petites prairies d’altitude. Nous longeons une zone de bûcheronnage, bruits des moteurs des engins et des tronçonneuses, mais sans voir personne. Puis c’est la descente sur le petit village de Llar accroché à la pente. Nous trouvons dans un virage de la route le petit sentier en balcon au dessus de la vallée qui nous ramène à Canaveilles. Pour récupérer de la fatigue de la marche, visite à une source chaude. Mais pour l’atteindre il faut d’abord traverser le courant froid de la Têt sur le bord de laquelle de simples murets de galets forment trois petits bassins où l’on peut s’allonger et profiter de l’eau chaude et même très chaude par endroits. Il ne fallait pas rater cette spécialité pyrénéenne.

Rando du lac des Bouillouses au Carlit. C’est un itinéraire beaucoup plus fréquenté, le nombre des voitures sur le parking en témoigne. On sait que la nudité ne sera pas forcement toujours possible mais le Carlit est le point culminant des Pyrénées Orientales à 2921 m d’altitude. On ne pouvait pas laisser passer ça. Démarrage habillés. Dans le chaos rocheux on retrouve deux ou trois petits groupes qui finalement ne voient pas d’objection à ce que l’on soit nus. Aussitôt fait. On chemine entre des lacs sur un plateau avec en ligne de mire le Carlit, là bas tout au fond, si loin. Passé le dernier étang de Sobirans, le décor change, devient complètement minéral. Plus d’arbre, plus même d’herbe. La pente s’accentue et grimpe dans les pierriers. Le groupe s’étire. Un petit lac au fond d’une combe à 2600 m sera l’objectif de la majorité de l’équipe. A trois nous continuons, habillés maintenant, car nous croisons ceux qui descendent du sommet et nous rejoignons un groupe important qui monte devant nous. Il faut mettre les mains mais pas de réelle difficulté, seulement de l’attention à trouver le passage dans ce couloir de roche noire. Panorama superbe mais gâché quelque peu par de lourds nuages qui approchent. On ne traîne guère au sommet. Revenus sur le plateau on fait une boucle qui permet de découvrir ainsi l’ensemble des douze lacs.

Rando dans les gorges de la Carança. Encore un lieu touristique et fréquenté mais tellement spectaculaire par son cheminement étroit creusé en hauteur dans la falaise. Pour l’aller, nous choisissons de passer par l’autre rive. Le parcours y est plus accidenté mais bien plus tranquille et nous ne rencontrons personnes tout en ayant vu sur la corniche en face. Redescendu au niveau du torrent, on retrouve la foule au niveau des passerelles métalliques qui permettent de traverser ou suivre le courant. On s’est rhabillé légèrement, surtout qu’un groupe attend là les secours aériens pour une blessée. Après le pique nique, demi tour et cette fois on passe par les corniches. Nus ou à moitié nus selon les ressentis. Les quelques rencontres se passent simplement.


Stay in the Pyrenees Orientales organized by Bruno and the association RSVNat (Rassemblement, Séjours et Voyages Naturistes). We are eight, seven men and one woman coming from the Alps, Grenoble and Chartreuse, from Provence, from the Paris region, from Belgium and Switzerland. Our base camp is the Ptit Bonheur campsite in Escaro. Textile camp-site with a naturist part, but in this season it is practically empty and we occupy naturistly two chalets in the textile part. Located at the bottom of a valley under the cover of many high trees, it is undoubtedly an appreciable place in summer during the canicular episodes, but at the end of September, the cover of trees prevents the sun from heating the atmosphere and the evenings are particularly fresh and wet.

Hike to the peak of Tres Estelles. Departure from the Coll de Mentet. The parking lot is full, but fortunately most of the hikers must have left on the other side towards the Marailles refuge and the Canigou. In fact, we will be alone and naked during the whole climb to this debonair peak at 2099 m. Time for a picnic, some hikers arrive but without making any remarks. Return by the same way in the same attire.

Hike on the chemin des canons from Canaveilles. This is a historical path that General Luc Simeon Auguste Dagobert de Fontenille had built in 1793 to allow his cannons pulled by oxen to surprise the Spanish army occupying the Têt valley and thus free the towns of Olette and Villefranche de Conflent. The path is now bucolic between forests and small highland meadows. We walk along a lumbering area, with the sound of engines and chainsaws, but without seeing anyone. Then it is the descent on the small village of Llar clinging to the slope. In a bend in the road, we find the small path in balcony above the valley which brings us back to Canaveilles. To recover from the fatigue of the walk, we visit a hot spring. But to reach it, we first have to cross the cold current of the Têt river, on the edge of which simple pebble walls form three small basins where we can lie down and enjoy the hot water, even very hot in some places. It was not to be missed this Pyrenean speciality.

Hike from the lake of Bouillouses to Carlit. It is an itinerary much more frequented, the number of cars on the carpark testifies to it. We know that the nudity will not always be possible but the Carlit is the highest point of the Eastern Pyrenees at 2921 m of altitude. We could not let it pass. Start dressed. In the rocky chaos we find two or three small groups which finally do not see any objection to that we are naked. Immediately done. We walk between lakes on a plateau with in line of sight the Carlit, there all in the bottom, so far. Passed the last pond of Sobirans, the decor changes, becomes completely mineral. No more trees, not even grass. The slope becomes steeper and climbs into the scree. The group stretches. A small lake at the bottom of a coomb at 2600 m will be the objective of the majority of the team. The three of us continue, dressed now, as we pass those coming down from the summit and we rejoin a large group climbing ahead of us. We have to put our hands on the rock but there is no real difficulty, only the attention to find the passage in this black rock corridor. Superb panorama but spoiled a bit by heavy clouds which approach. We hardly drag at the top. Returned on the plateau we make a loop which allows to discover so the whole of the twelve lakes.

Hike in the gorges of the Carança. Still a tourist and frequented place but so spectacular by its narrow path dug in height in the cliff. For the way in, we choose to go by the other bank. The path is more uneven but much quieter and we don’t meet anyone while having seen the cornice in the face. Gone down again at the level of the torrent, we find the crowd at the level of the metallic footbridges which allow to cross or to follow the current. We dressed slightly, especially that a group waits there for the air rescue for an injured person. After the picnic, half turn and this time we pass by the corniches. Naked or half-naked according to the feelings. The few encounters pass simply.

Lac du Salagou

Depuis longtemps je rêvais d’aller naviguer sur le lac du Salagou réputé pour son environnement de couleur rouge, mais il était toujours un peu à l’écart de mes routes empruntées. Cette année, j’ai une semaine de randonnée programmée dans les Pyrénées. En partant deux jours plus tôt que prévu et en faisant un détour, c’est jouable. Pour ne pas garder la semaine entière mon kayak rigide sur le toit du fourgon, je prends le kayak gonflable Framura qui ne tient pas trop de place dans l’habitacle. J’avais envisagé le camping naturiste du Domaine du Bosc, mais il est sur les hauteurs à distance du lac. Je choisi pour deux nuits seulement le petit camping textile du Mas de Riri, tout au bord de l’eau, ce sera plus pratique. Je roule le jeudi pour arriver dans l’après midi et avoir un premier aperçu du lac et du paysage. Vendredi matin, le soleil brille. A quelques mètres de mon véhicule, je gonfle et mets à l’eau. Tenue: maillot de bain et gilet de flottaison. Je m’éloigne un peu de la rive et quitte le maillot, c’est plus confortable. Mais je ne suis pas seul sur l’eau. Je m’aperçois vite que les pêcheurs sont nombreux, soit en barques soit posés sur les rives avec leurs lignes flottantes sous la surface. J’en accroche une avec ma dérive. Une voix me hèle, invisible dans le contre-jour. Je manœuvre en marche arrière pour m’en défaire. Le pêcheur m’explique qu’ils ont des fils de 80 mètres de long. Difficile à voir depuis le kayak. J’en prendrai une autre un peu plus tard. J’évite aussi de m’approcher de ceux qui sont en bateaux tant pour ne pas les gêner que pour ne pas faire remarquer ma tenue. Je longe les rives de ces collines de terre rougeâtre, les ruffes sédiments argileux chargés en oxyde de fer, contrastant avec les différents verts de la végétation et le bleu du ciel. On en prend plein les yeux! Dans des criques isolées, je peux mettre pied à terre et me balader à proximité. Puis je traverse pour passer sous le hameau des Vailhès et au large de la base de loisir. Je longe une rive qui semble appréciée par quelques naturistes. Je me pose une dernière fois pour une baignade, puis passe devant le village de Celles, abandonné mais semble t’il en cours de restauration. A l’abri d’une petite île juste en face du camping, je remet mon maillot de bain pour débarquer après cinq heures d’une balade tranquille.


For a long time I dreamed of going to the Salagou lake, famous for its red environment, but it was always a little bit off the road for me. This year, I have a week of hiking scheduled in the Pyrenees. By leaving two days earlier than planned and taking a detour, it’s doable. In order not to keep my rigid kayak on the roof of the van for the whole week, I take the inflatable Framura kayak which doesn’t take too much space in the cabin. I had considered the naturist camp-site of the Domaine du Bosc, but it is on the heights at a distance of the lake. I choose for two nights only the small textile camp-site of the Mas de Riri, all at the edge of the water, it will be more practical. I drive on Thursday to arrive in the afternoon and have a first view of the lake and the landscape. Friday morning, the sun shines. A few meters from my vehicle, I inflate and put in the water. Dress: bathing suit and life jacket. I move away from the shore and leave the swimsuit, it’s more comfortable. But I am not alone on the water. I quickly realize that there are many fishermen, either in boats or on the banks with their floating lines under the surface. I hook one of them with my drift. A voice calls out to me, invisible in the backlight. I maneuver backwards to get rid of it. The fisherman explains to me that they have wires of 80 meters long. Difficult to see from the kayak. I will take another one a little later. I also avoid approaching those who are in boats so as not to disturb them and not to make them notice my outfit. I go along the banks of these hills of reddish earth, the ruffes clayey sediments loaded with iron oxide, contrasting with the different greens of the vegetation and the blue of the sky. One takes full of it the eyes! In isolated coves, I can put my foot down and walk around. Then I cross to pass under the hamlet of Vailhès and off the leisure center. I go along a bank which seems to be appreciated by some naturists. I stop one last time for a swim, then pass in front of the village of Celles, abandoned but apparently under restoration. In the shelter of a small island just in front of the campsite, I put back my bathing suit to disembark after five hours of a quiet trip.

Tunnels du Bens

Sortie exploration d’un parcours découvert sur internet par Bruno qui devrait suivre le tracé d’une conduite forcée enterrée datant des années 1920, le sentier des tunnels du Bens, nom d’un ruisseau descendant ce versant du massif de Belledonne et qui formait autrefois la frontière entre la Savoie et le Dauphiné. Le parking de départ est au niveau de l’ancienne chartreuse de Saint Hugon fondée au XIIeme siècle, puis abandonnée sous la Révolution et devenue depuis les années 1980 l’institut bouddhiste Karma Ling. Patricia nous accompagne. Le ciel est couvert mais la météo n’annonce de la pluie qu’en fin d’après midi! On prend la piste carrossable qui monte en 2 kilomètres et demi jusqu’au barrage de Saint Bruno. On est vite nus. En vue du barrage, rhabillage sommaire car des ouvriers sont à l’œuvre sur un bâtiment. Demi tour pour trouver à quelques centaines de mètres en aval le départ du chemin. On passe devant une prise d’eau puis le sentier devient étroit et sauvage. Pas de balisage, mais le tracé devrait s’étirer à l’horizontal. Une passerelle en bois vermoulue est la première trace de ce parcours archéologie industrielle. Le cheminement accroché dans la pente est fréquemment coupé par des troncs d’arbres en travers, des glissements de terrain qui ont emporté le chemin, des zones de hautes herbes marécageuses…bref un parcours qui demande de l’attention. La vue quant à elle est limitée aux arbres environnants sans réel points de vue sur la vallée. Les fameux tunnels se résument à deux ouvrages taillés dans le roche d’une dizaine de mètres chacun. Nul besoin de sortir du sac les lampes frontales. On arrive au ruisseau de la Grande Montagne. Côte à côte se trouvent une passerelle métallique en ruine sur laquelle on ne s’aventurera pas et un aménagement hydro-électrique récent, deux époques! De là on rejoint la piste qui descend vers les ruines de Champs Sylvestre. Pour rejoindre Saint Hugon, on prend un petit chemin qui descend au fond d’un vallon encaissé pour passer le torrent puis remonte raide jusqu’à traverser une zone de coupe forestière et d’effondrement qui demande une bonne dose d’énergie à passer. Il ne reste plus qu’à se rhabiller à proximité du centre bouddhiste.


Exploration of a trail discovered on the internet by Bruno which should follow the route of a buried forced pipe dating from the 1920’s, the path of the Bens tunnels, name of a stream running down this side of the Belledonne massif and which used to form the border between Savoie and Dauphiné. The parking lot is at the level of the old Carthusian monastery of Saint Hugon, founded in the 12th century, then abandoned during the Revolution and since the 1980’s the Buddhist institute Karma Ling. Patricia joined us. The sky is covered but the weather forecast announces rain only at the end of the afternoon! We take the track which goes up in 2 and a half kilometers until the dam of Saint Bruno. We are quickly naked. In sight of the dam, summary re-dressing because workmen are at work on a building. Half turn to find in some hundreds of meters downstream the departure of the way. We pass in front of a water intake then the path becomes narrow and wild. No markings, but the path should stretch horizontally. A worm-eaten wooden footbridge is the first trace of this industrial archaeology path. The path, which is hooked into the slope, is frequently cut by tree trunks, landslides that have washed away the path, areas of tall swampy grass… in short, a path that requires attention. The view is limited to the surrounding trees with no real view on the valley. The famous tunnels are two structures carved in the rock of about ten meters each. No need to take out of the bag the headlamps. We arrive at the stream of the Big Mountain. Side by side we find a ruined metallic footbridge on which we will not venture and a recent hydro-electric installation, two eras! From there we join the track that goes down to the ruins of Champs Sylvestre. To join Saint Hugon, we take a small path which goes down to the bottom of a valley to pass the torrent then goes up steeply until crossing a zone of forest cutting and collapse which requires a good dose of energy to pass. All that remains is to get dressed near the Buddhist center.

Champignons

Je ne suis absolument pas connaisseur de champignons. Il m’est déjà arrivé en cours de balade de marcher sur un bolet au grand dam d’un de mes compagnon. Mais mon beau frère, lui, est un grand ramasseur. L’année dernière il m’a emmené, acceptant par là de me dévoiler un de ses endroits préféré, pour ne pas être trop précis je dirai simplement: dans une forêt des contreforts du massif de Belledonne. En mode textile, bien évidemment. Cette année il m’a demandé si je saurais retrouvé le coin, me proposant de m’y rendre tout seul. Pourquoi pas! Enfin seul avec ma compagne. Nous voici donc tous les deux, elle habillée et moi, vite nu, à errer dans ce bois particulièrement pentu à la recherche de ces petits champignons noirs que sont les Trompettes de mort. Il nous a fallu un peu de temps pour trouver les premiers, mais enfin en presque quatre heures de temps nous en avaons ramassé 2 kilos 250. Une belle récolte pour des amateurs!


I am not a mushroom connoisseur at all. It already happened to me during a walk to step on a boletus to the great displeasure of one of my companions. But my brother-in-law is a great collector. Last year he invited me, agreeing to reveal one of his favorite places, not to be too precise I’ll just say: in a forest in the foothills of the Belledonne massif. In textile mode, of course. This year he asked me if I could recognize the place, proposing me to go there alone. Why not! Well, alone with my partner. So we are both, she dressed and I, quickly naked, wandering in this particularly steep wood in search of these small black mushrooms that are the Trumpets of death. It took us some time to find the first ones, but finally in almost four hours we picked up 2 kilos 250. A nice harvest for amateurs!

Reportage radio

« Cet été, le service reportage de franceinfo sillonne les chemins de randonnées partout en France. Tous les jours, les reporters marchent aux côtés des Français pour échanger avec eux sur leur quotidien, leur état d’esprit et ce second été si particulier.  » Chaque semaine une région est mise en avant, mais pour la dernière semaine de la saison, ce sont des randonnées atypiques qui seront diffusées. Dont bien évidemment une randonnue les pieds dans l’eau de l’association des Marcheurs Nus du Val de Roanne qui a été contactée par un des journaliste de la sation. Rendez vous donc le 22 juillet sur le petit parking au bout de la piste du hameau des Gleizolles. Nous sommes sept: Bernard, Francis, Julien, Patrick, Daniel et Frédérique avec leur jeune chienne et moi même. Nous retrouvons là Valentin, le journaliste, revenant d’une semaine de reportages dans le Queyras avant de retourner à Paris. Le parcours prévu est un aller-retour le long du ruisseau de la Courance. Sur le parking même on se déshabille. Valentin nous fait la surprise de nous imiter. Il n’est pas naturiste mais s’immerge dans son reportage. Quelle conscience professionnelle! Le sentier coupe et recoupe le petit cours d’eau se faufilant entre les arbres. De temps à autre on débouche sur une vasque d’eau un peu plus profonde. Baignades appréciées. Tout en avançant, Valentin, tend son micro à tour de rôle aux participants. « Quels sont les sensations?…comment en arrive t’on à?…en cas de rencontres?…comment est on considéré?…etc. » On arrive finalement à l’entrée d’un petit canyon, étroit, encaissé, à l’eau particulièrement bleue. Magnifique. Pour continuer, il faudra escalader les versants rocheux. Ce sera pour l’après midi. En attendant, il est temps de pique niquer. Petit retour en arrière pour trouver l’endroit propice…déjà occupé par deux femmes nues, tout aussi surprises et contentes que nous de cette rencontre fortuite. Valentin ne manque pas de les interviewer également. Durant la pause déjeuner, trois canyonistes en tenues remontent le courant, passant au milieu du groupe. Il fait si bon discuter, se baigner et profiter du soleil que certains choisiront la sieste plutôt que la suite du parcours. Un pas d’escalade facilité par la corde qu’a apporté Bernard permet de suivre encore un peu le cours du ruisseau jusqu’à buter devant une cascade plus élevée que les canyonistes sont en train de grimper. Mais ils sont équipés, eux! Demi tour donc pour récupérer les dormeurs au passage et redescendre jusqu’au parking. Valentin part aussitôt pour attraper un train à Valence. On attend avec impatience son reportage.


« This summer, franceinfo’s reporting service is following the hiking trails all over France. Every day, the reporters walk alongside the French to talk with them about their daily lives, their state of mind and this second summer so special. « Each week a region is highlighted, but for the last week of the season, atypical hikes will be broadcast. One of them will be a hike with feet in the water by the association of the Naked Walkers of the Roanne Valley, which was contacted by one of the journalists of the channel. Let’s meet on July 22 at the small parking lot at the end of the trail in the hamlet of Gleizolles. We are seven: Bernard, Francis, Julien, Patrick, Daniel and Frédérique with their young dog and myself. We meet there Valentin, the journalist, coming back from a week of reports in the Queyras before returning to Paris. The planned route is a round trip along the Courance stream. On the parking lot we undress. Valentin makes us the surprise to imitate us. He is not a naturist but immerses himself in his report. What a professional conscience! The path cuts and intersects the small stream threading between the trees. From time to time one emerges on a basin of water a little deeper. Bathing is appreciated. While advancing, Valentin, holds out his microphone to the participants in turn. « What are the sensations?…how do we get there?…in case of encounters?…how are we considered?…etc. » We finally arrive at the entrance of a small canyon, narrow, steep, with particularly blue water. Beautiful. To continue, it will be necessary to climb the rocky slopes. This will be for the afternoon. In the meantime, it’s time for a picnic. We go back to find the right place…already occupied by two naked women, as surprised and happy as we are about this chance meeting. Valentin does not fail to interview them too. During the lunch break, three canyonists in their clothes go upstream, passing in the middle of the group. It is so nice to talk, to swim and to enjoy the sun that some will choose the nap rather than the continuation of the trail. A climbing step facilitated by the rope Bernard brought allows us to follow the course of the stream a little bit more until we come to a higher waterfall that the canyonists are climbing. But they are equipped! So we go back picking up the sleepers and going down to the parking. Valentin leaves at once to catch a train at Valence. We wait impatiently for his report.

Reportage BFM Dici

Randonnue médiatique avec deux journalistes de la chaîne de télévision locale des Hautes Alpes et Alpes de Haute Provence: BFM DICI. Cette rando est organisée à la demande de la chaîne de TV. C’est pour nous l’occasion de présenter notre activité et notre art de vivre, de montrer que nous sommes nous aussi des randonneurs avertis, tout en témoignant en même temps du bonheur d’être nu dans la nature.

Nous nous retrouvons à La Cluse, un coin choisi par Franck, grand connaisseur des lieux. Nous sommes sept naturistes, un regroupement entre des adhérents de l’association des Marcheurs Nus du Val de Roanne de la Drôme, Bernard et Christian, et des membres du groupe Dauphiné Savoie, Bruno, Jac et Patrice dont c’est la première sortie en groupe. Franck et moi même faisons le lien, habitués à randonner avec les deux groupes. La femme de Jac nous accompagne en mode textile. Le journaliste et son stagiaire complètent la troupe. En attendant que tout le monde soit là, on voit déjà partir plusieurs groupes de randonneurs. Il y a du monde dans le coin. Mais en fait nous ne verrons personne, ayant choisi un itinéraire moins couru.

Le parcours sur une large piste suit le fond du vallon du ruisseau de l’Abéoux, presque à plat. Les journalistes filment notre avancée. Le panorama du cirque des sommets de la crête des Aiguilles à la Tête de Garnesier et la Tête des Ormans se dévoile au fil du chemin, créant un décor parfait pour leurs interviews. Mais problème, pas de réseau pour envoyer des images. Ils nous quittent donc pour redescendre rapidement et trouver un endroit plus civilisé et transmettre une première séquence d’une minute pour le journal de midi. Un sujet un peu plus développé sera diffusé le soir.

Quant à nous, nous continuons. Le chemin se met à grimper jusqu’aux chalets de Chazal. Les troupeaux ne sont pas encore là, l’herbe est haute. Nous pique-niquons au bord du ruisseau, avec baignade dans un trou d’eau pour certains. Puis c’est le retour par le même chemin. Nous avons profité d’un temps exceptionnel avec une clarté mettant en valeur ces montagnes du Devoluy.


Media walk with two journalists from the local TV channel of the Hautes Alpes and Alpes de Haute Provence: BFM DICI. This hike is organized at the request of the TV channel. It is for us the opportunity to present our activity and our art of living, to show that we are also informed hikers, while testifying at the same time of the happiness to be naked in the nature.

We meet in La Cluse, a place chosen by Franck, great connoisseur of the area. We are seven naturists, a gathering between members of the association of the Naked Walkers of the Valley of Roanne of the Drôme, Bernard and Christian, and members of the group Dauphiné Savoie, Bruno, Jac and Patrice whose it is the first outing in group. Franck and myself are the link, used to hike with both groups. Jac’s wife accompanies us in textile mode. The journalist and his trainee complete the group. While waiting that everyone is there, we see already leaving several groups of hikers. There are people in the place. But in fact we shall see nobody, having chosen a less run route.

The route on a wide track follows the bottom of the valley of the brook of Abéoux, almost flat. The journalists film our progress. The panorama of the cirque of summits from the Aiguilles ridge to the Tête de Garnesier and the Tête des Ormans is revealed along the way, creating a perfect setting for their interviews. But problem, no network to send pictures. So they leave us to go back down quickly and find a more civilized place to transmit a first one-minute sequence for the noon news. A more developed subject will be broadcast in the evening.

As for us, we continue. The path starts to climb up to the chalets of Chazal. The herds are not there yet, the grass is high. We have a picnic by the stream, with a dip in a water hole for some. Then it is the return by the same way. We enjoyed an exceptional weather with a clarity highlighting these mountains of Devoluy.



Quigouret

Je retrouve Franck à Saint Julien en Beauchene pour cette sortie à la limite des Hautes Alpes et de la Drôme qu’il a proposé dans le cadre de l’association des Marcheurs Nus du Val de Roanne. Finalement nous ne sommes que tous les deux. Depuis le hameau de Montamat le Haut, nous empruntons une large piste qui s’élève en lacets. Nous sommes vite nus. La piste se termine sur un espace plat. Une cabane, une caravane et un 4×4 garé dans l’herbe, ça a tout l’air d’un lieu de vie d’un berger. On continue dans les pentes herbeuses en direction de notre premier objectif: le Quigouret. Mais sur notre chemin se dresse un obstacle, les chiens patous qui gardent un troupeau de moutons qui s’étale un peu plus loin. Ils nous ont senti une fois que l’on est passé et s’approchent en aboyant. Ils se calment et on s’éloigne vers le sommet. La haut, on découvre un groupe de chevaux. Deux d’entre eux accourent à notre rencontre, heureux de notre compagnie semble t’il et pas choqués par notre tenue! Franck, en papa d’une cavalière, distribue caresses et touffes d’herbe. Demi tour. Mais maintenant le troupeau de moutons s’est déplacé sur le chemin, juste à l’endroit où il est vraiment étroit. On hésite un peu, mais attendre qu’il s’éloigne nous prendrait top de temps et le programme est encore chargé avec quatre autres petit sommets à enchaîner. On se rapproche donc prudemment du troupeau, les patous arrivent, mais de loin le berger, à la voix une bergère, les rappelle. On peut donc passer. L’itinéraire vers les quatre bosses est hors sentier, mais de vagues traces et surtout les piquets et restes de fils de fer rouillés des anciennes barrières nous guident jusqu’à la dernière difficulté d’une petite barre rocheuse qu’il faut savoir contourner. Ensuite ça déroule tranquillement en rejoignant le GR de pays qui nous ramène au hameau. Des moutons, des patous, des chevaux et aussi des nuages de mouches, quelle balade animalière!


I join Franck in Saint Julien en Beauchene for this outing at the limit of the Hautes Alpes and the Drôme that he proposed within the association of the Marcheurs Nus du Val de Roanne. In the end we are only the two of us. From the hamlet of Montamat le Haut, we take a wide track that rises in twists and turns. We are quickly naked. The track ends on a flat area. A hut, a caravan and a 4×4 parked in the grass, it looks like a place where a shepherd lives. We continue in the grassy slopes towards our first objective: the Quigouret. But on our way an obstacle stands up, the patous dogs which keep a herd of sheep which spreads out a little further. They smelled us once we passed and approached us barking. They calm down and we move away towards the top. Up there, we discover a group of horses. Two of them run to meet us, happy of our company seems it and not shocked by our outfit! Franck, as the father of a rider, distributes caresses and tufts of grass. Half turn. But now the herd of sheep has moved on the path, just where it is really narrow. We hesitate a little bit, but waiting for it to move away would take us a lot of time and the program is still busy with four other small peaks to climb. One thus approaches the herd carefully, the patous arrive, but from far the shepherd, with the voice a shepherdess, calls them back. One can thus pass. The itinerary towards the four bumps is off the path, but vague traces and especially the stakes and remains of rusty wires of the old barriers guide us until the last difficulty of a small rocky bar which it is necessary to know how to circumvent. Then it goes on quietly by joining the GR de pays which brings us back to the hamlet. Sheep, patous dogs, horses and also clouds of flies, what an animalistic walk!


Ce mardi de mi janvier, la météo annonce une journée particulièrement ensoleillée. Franck a posé une journée de congé et me propose de le rejoindre quelque part entre Grenoble et Gap, entre le Vercors et le Dévoluy. Pourquoi ne pas retourner, en version raquettes et neige, au Quigouret que nous avons parcouru à l’automne par un temps médiocre. Et puis, en cette saison, pas de chiens patous! On se retrouve à Saint Julien en Beauchêne pour monter jusqu’au hameau de Montamat le Haut. Il n’est pas encore 10 heures. On démarre habillés pour traverser les quelques maisons du village. Pas de traces sur la neige sur la piste forestière. On se déshabille rapidement. On s’élève au dessus du hameau, la montée est régulière. Les sommets du Dévoluy: Durbonas, Tête et Roc de Garnesier , Tête du Lauzon, Grand Ferrand forment une spectaculaire ligne d’arrière plan. On avance en se relayant pour faire la trace dans la neige épaisse, parfois croûtée et gelée. On dépasse la bergerie, puis les derniers arbres. Le sommet du Quigouret est devant nous. La neige a été soufflée, ne restent que des plaques sur un sol de rares touffes d’herbes rases. Un dernier effort. C’est un sommet arrondi, débonnaire…mais qui se mérite. Panorama à 360°. On mitraille de photos. Pour la descente, on vise de longer une crête qui doit nous ramener vers la bergerie. Mais de loin, on voit qu’elle est occupée par trois personnes qui pique-niquent devant. On reste donc à l’écart pour notre rapide repas. Puis on contourne le bâtiment en restant à bonne distance…mais pas forcément hors de vue! La descente est rapide, on tire droit dans la pente de petites combes qui coupent les longues boucles de notre itinéraire de montée. On ne se rhabille qu’à proximité du hameau. On a vraiment profité d’une journée exceptionnelle!


This Tuesday in mid-January, the weather forecast predicts a particularly sunny day. Franck took a day off and suggested that I join him somewhere between Grenoble and Gap, between the Vercors and the Dévoluy. Why not go back, in snowshoes and snow, to the Quigouret that we visited in the fall with poor weather. And then, in this season, no patous dogs! We meet up in Saint Julien en Beauchêne to go up to the hamlet of Montamat le Haut. It is not yet 10 o’clock. We start dressed to cross the few houses of the village. No traces on the snow on the forest track. One undresses quickly. One rises above the hamlet, the rise is regular. The summits of Dévoluy: Durbonas, Tête and Roc de Garnesier, Tête du Lauzon, Grand Ferrand form a spectacular line of background. One advances by taking turns to make the trace in the thick snow, sometimes crusty and frozen. We pass the sheepfold, then the last trees. The top of Quigouret is in front of us. The snow has been blown away, only patches remain on a ground of rare tufts of short grass. A last effort. It is a rounded summit, debonair…but one that has to be earned. Panorama at 360°. We shoot photos. For the descent, we aim to go along a crest which must bring us back towards the sheepfold. But by far, we see that it is occupied by three persons who picnic in front of. We thus remain apart for our fast meal. Then we circumvent the building by staying at good distance… but not necessarily out of sight! The descent is fast, we pull straight in the slope of small combes which cut the long loops of our route of ascent. We get dressed only near the hamlet. We really took advantage of an exceptional day!

Cantal

Découvrir une nouvelle région est ce qui m’a motivé à répondre à la proposition de Bruno d’une semaine de randonnue dans le Cantal, car c’est à peine si je pouvais situé exactement ce département sur une carte de France.

La location du gîte débute le samedi mais je pars dès le jeudi. Traversée des monts d’Ardèche par les petites routes pour arriver en fin d’après midi devant le viaduc de Garabit, construit par Eiffel à la fin du 19eme siècle. Nuit sur le parking devant le viaduc. Le vendredi matin, sortie en kayak sur le lac depuis la base nautique de Garabit. Le vent se lève au cours de la matinée et le retour est assez sportif! Puis je rejoint Bruno au col du Pertus où nous passons la nuit dans nos véhicules respectifs. Le samedi matin, balade jusqu’au Puy de l’Usclade avant de rejoindre le hameau de la Gravière près de Lavigerie et de retrouver les membres du groupe qui arrivent les uns après les autres depuis l’Oise, la Savoie, l’Aveyron, les régions nantaise, bordelaise ou dijonnaise et même la Suisse.

Bruno sur son blog a fait une relation très détaillée des quatre randonnées qui ont suivies, je serai donc bref ici.

Le dimanche, départ du gîte pour le Puy de Niermond, en passant par un immense plateau quasi désertique d’herbe jaunie, traversé par un chemin des Quirous balisé de gros tas de pierres. Dès ce premier jour on remarque les principales caractéristiques de la région: les vaches et les barbelés qu’il nous faudra franchir de toutes les façons possibles.

Le lundi c’est dans le brouillard que l’on atteint la croix au sommet du Puy de Seycheuse.

Mardi, depuis le hameau de Lagat au dessus du village de Thiezac, le parcours nous amène sur un étroit sentier en bordure du plateau occupé par les vaches jusqu’au petit sommet rocheux de l’Elanceze.

Mercredi la journée la plus ensoleillés de la semaine départ directement du gîte pour le Puy Peyre Arse en suivant un long cheminement de crête. Une rencontre avec deux chasseurs se passe naturellement malgrès nos tenues très différentes. Ici les chevaux remplacent les vaches. On prolonge la balade par un aller et retour au Puy Griou. La plus longue des randonnées, 7h30 pour presque 18 km et plus de 1000 m de dénivelé…et la dernière car la pluie du jeudi et les prévision pessimistes de la météo pour le vendredi ont raccourci le séjour. Ceux qui sont restés jusqu’au vendredi ont même vu les sommets enneigés!


Discovering a new region is what motivated me to respond to Bruno’s proposal for a week’s naked hikes in the Cantal, because I could hardly locate this department on a map of France.
The rental of the gîte starts on Saturday but I leave on Thursday. Crossing the Ardèche mountains by small roads to arrive in the late afternoon in front of the Garabit viaduct, built by Eiffel at the end of the 19th century. Night on the parking lot in front of the viaduct. On Friday morning, kayak trip on the lake from the nautical base of Garabit. The wind gets up during the morning and the return is quite sporty! Then I join Bruno at the Pertus pass where we spend the night in our respective vehicles. On Saturday morning, walk to the Puy de l’Usclade before reaching the hamlet of La Gravière near Lavigerie and meeting the members of the group who arrive one after the other from the Oise, Savoie, Aveyron, the regions of Nantes, Bordeaux or Dijon and even Switzerland.
Bruno on his blog made a very detailed report of the four hikes that followed, so I will be brief here.
On Sunday, departure from the gîte for the Puy de Niermond, passing through a huge almost desert plateau of yellowed grass, crossed by a Quirous path marked out with large piles of stones. From this first day we notice the main characteristics of the region: the cows and the barbed wire that we will have to cross in all possible ways.
On Monday it is in the fog that we reach the cross at the top of the Puy de Seycheuse.
On Tuesday, from the hamlet of Lagat above the village of Thiezac, the route takes us along a narrow path on the edge of the plateau occupied by the cows up to the small rocky summit of the Elanceze.
On Wednesday, the sunniest day of the week, departure directly from the gîte to Puy Peyre Arse following a long ridge path. A meeting with two hunters happens naturally despite our very different outfits. Here the horses replace the cows. We extend the walk by a round trip to Puy Griou. The longest of the hikes, 7h30 for almost 18 km and more than 1000 m of difference in altitude…and the last one because the rain of Thursday and the pessimistic forecast of the weather for Friday shortened the stay. Those who stayed until Friday even saw the snowy summits!

Trelod

Jac en bon connaisseur des Bauges a proposé sur la liste de diffusion des randonneurs naturistes Dauphiné Savoie une rando au Trelod. L’annonce d’un dénivelé de 1300 m a sûrement découragé certains…nous ne sommes que trois à nous retrouver au village de La Compôte: Jac, Paul et moi même…les meilleurs sans doute! On part d’abord poser une voiture au parking d’arrivée, histoire, à la fin de la balade, de ne pas terminer par trois kilomètres de goudron. Le chemin démarre d’un hameau de Doucy des Magnoux. On passe un tracteur, quelques vaches dans les champs et on entre dans la forêt. Ça monte droit dans le pentu et on a vite envie de poser les vêtements. On commence à se déshabiller et une randonneuse apparaît. On lui explique qu’on veut randonner nus. « Faites comme vous voulez » et elle nous passe et s’éloigne. On la retrouve un peu plus haut hésitant entre deux chemins. Nos GPS sont appréciés car sur cet itinéraire pas de balisage. Elle nous suit un moment puis on la laisse passer devant et prendre de l’avance. Au sortir de la forêt, le chemin devient plus aérien le long d’une barre rocheuse et d’une petite cascade puis grimpe dans la prairie alpine recouverte de fleurs en direction du col de Pleuven, laissant sur la droite la Dent de Pleuven. Au col on retrouve notre randonneuse, Claudette, puisque Paul s’est présenté. Elle est venu observer les chamois qui se cachent pour l’instant dans les éboulis rocheux. On discute un moment puis on repart en suivant les crêtes un peu raides qui montent à l’assaut de la barrière de rochers du sommet du Trelod. La vue est panoramique et lumineuse sur une grande partie des Bauges. Un randonneur, prévenu de notre présence par Claudette nous rejoint. Bon connaisseur du coin, il échange avec plaisir avec Jac. Il repart, bien plus rapide que nous. On le retrouvera au sommet. La prairie laisse place au rocher. Il faut parfois mettre les mains, se contorsionner quelque peu pour passer dans une étroiture, se faufiler entre les blocs. En vue du sommet qui semble bien fréquenté, on se pose pour casse croûter. Ceux qui attaquent la descente passent tout près en saluant. Après le repas on monte tout de même au sommet. Il ne reste plus que le randonneur vu en montant, deux jeunes femmes et un jeune homme. Jac et moi avons enfilé un short, Paul reste nu. Les deux femmes s’éloignent finalement. Le jeune homme nous tourne le dos. Jac et le randonneur reprennent leur conversation sur les itinéraires de randos.. Vite quitter le short et retrouver la nudité. La descente, par l’itinéraire classique contourne le Trelod par une série de lacets dans la pente herbeuse, traverse le haut d’un alpage. De ce côté ci, la vue s’étend jusqu’au Mont Blanc en arrière plan. Au pied de la dernière petite montée, on rejoint une femme qui marchait devant nous. « J’espère qu’on ne vous gêne pas! – Oh non, pourquoi! » Devant la Dent des Portes, le chemin bascule vers la vallée et entre dans une forêt de hêtres. Que c’est bon aussi un peu d’ombre!


Jac, a good connoisseur of the Bauges region, proposed on the mailing list of the naturist hikers Dauphiné Savoie a hike to the Trelod. The announcement of a difference in altitude of 1300 m surely discouraged some…there are only three of us to find ourselves in the village of La Compôte: Jac, Paul and myself…the best without doubt! We leave first to put a car at the parking lot of arrival, history, at the end of the stroll, not to finish by three kilometers of tar. The path starts from a hamlet of Doucy of Magnoux. We pass a tractor, some cows in the fields and we enter the forest. That goes up straight in the slope and one quickly wants to put down the clothes. One starts to undress and a woman hiker appears. We explain to her that we want to hike naked. « Do as you want » and she passes us and moves away. We find her a little higher hesitating between two paths. Our GPS are appreciated because on this itinerary no beaconing. She follows us a moment then we let her pass in front of us and take advance. At the exit of the forest, the path becomes more aerial along a rocky bar and a small waterfall then climbs in the alpine meadow covered with flowers towards the Pleuven pass, leaving on the right the Dent de Pleuven. At the pass we find our hiker, Claudette, since Paul introduced himself. She came to observe the chamois that are hiding for the moment in the rocky scree. We discuss a moment then we leave while following the slightly steep crests which go up to the attack of the barrier of rocks of the top of Trelod. The view is panoramic and luminous on a large part of the Bauges. A hiker, warned of our presence by Claudette joins us. A good connoisseur of the area, he exchanges with pleasure with Jac. He leaves, much faster than us. We will find him at the top. The meadow gives way to the rock. It is sometimes necessary to put the hands, to contort oneself a little to pass in a narrow, to slip between the boulders. In sight of the summit which seems well crowded, we settle down to snack. Those who attack the descent pass very close by waving. After the meal, we go up to the summit anyway. Only the hiker seen on the way up remains, two young women and a young man. Jac and I put on shorts, Paul remains naked. The two women finally move away. The young man turns his back on us. Jac and the hiker resume their conversation on the hiking trails… Quickly leave the shorts and find nudity again. The descent, by the classic itinerary goes around the Trelod by a series of laces in the grassy slope, crosses the top of a mountain pasture. On this side, the view extends to the Mont Blanc in the background. At the foot of the last small ascent, we join a woman who was walking in front of us. « I hope we are not bothering you! – Oh no, why! » In front of the Dent des Portes, the path swings down towards the valley and enters a forest of beeches. How good it is also a little shade!